L’initiative Spes Bona pour l’Education Médicale (ou Spes Bona ASBL) a pour vocation d’améliorer les conditions de vie et de formation de jeunes médecins issus de pays à faible et moyens revenus.
En Afrique du Sud, 28,700,000 individus vivent sous le seuil de pauvreté. Dans certaines provinces, jusqu’à 25% des ménages n’ont pas accès à l’eau courante. 11,500,000 personnes connaissent l’insécurité alimentaire. Certains étudiants méritants s’en sortent pourtant et décident de devenir médecins. Mais, alors que le revenu médian dans le pays s’élève à 160 € par mois, très peu de familles parviennent à s’acquitter des 3,000 € de frais d’inscription annuels en école de médecine. 51% des 18-24 ans ne sont ainsi pas en mesure de financer leurs études. Bien que plusieurs bourses privées et publiques existent, prenant principalement en charge le paiement des frais d’inscription, de nombreux étudiants demeurent vulnérables et doivent se contenter d’un logement précaire et d’une nourriture rare et souvent en conserve. 17% des étudiants à l’université disent avoir déjà connu la faim.
Par ailleurs, de nombreux jeunes médecins africains viennent profiter des excellents programmes de formation, uniques sur le continent, offerts par les universités sud-africaines. Hélas, ces programmes n’étant pas rémunérés pour les médecins étrangers, ces futurs spécialistes doivent subvenir eux-même à leurs besoins et sont bien souvent incapables de faire face à certaines dépenses quotidiennes (déplacement, logement, alimentation).
Face à ces situations difficiles, l’Initiative Spes Bona a décidé de mettre en place deux projets de soutien à nos jeunes (futurs) confrères, la Bourse Vesalius et le Fonds Spes Bona.
Sources: StatSA (http://www.statssa.gov.za) ; Southern Africa Labour and Development Research Unit ; Pietermaritzburg Economic Justic and Dignity Group.